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L’ETI vendéenne Europe Snacks, accompagnée par DIVA, s’apprête à déployer des solutions de maintenance prédictive faisant appel à l’intelligence artificielle pour réduire le taux de panne de ses équipements. Objectif : augmenter les capacités de production sur un marché des biscuits apéritifs salés qui connaît une croissance soutenue. 

Tuiles, crackers, chips… Difficile de passer à côté des produits d’Europe Snacks à l’heure de l’apéritif. L’ETI vendéenne (2 200 salariés dont 600 en France, 700 M€ de CA dont 200 M€ en France) est l’un des leaders européens du snack salé sous marque distributeur (MDD). Elle a presque décuplé de taille en une décennie profitant de la croissance soutenue de son marché. Impératif donc pour ses quatre usines françaises implantées dans les Pays de la Loire (trois en Vendée, une dans le Maine-et-Loire) de fonctionner à pleines capacités. Une problématique à laquelle l’exploitation des données par l’intelligence artificielle (IA) peut apporter des éléments de réponse. « En 2024, j’ai participé à la mission d’exploration sur l’IA au salon Vivatech, organisé par Solutions&co. Puis, dans le cadre de Ligeriaa, une association des entreprises alimentaires de la Région, j’ai assisté à une présentation sur l’IA par Simon Boisserpe, pilote de DIVA dans les Pays de la Loire. C’est ainsi que j’ai découvert le dispositif », raconte Anaïs Draud, directrice financière et informatique d’Europe Snacks France. 

L’accompagnement proposé par DIVA a commencé par l’évaluation de la maturité digitale de l’entreprise, avec l’aide de Josselyn Touzeau, chargé de projets transformation digitale chez EMC2. Cette phase a impliqué les responsables des différents services d’Europe Snacks pour identifier les enjeux prioritaires. « Nous avions intégré un logiciel de gestion de maintenance assistée par ordinateur (GMAO) en 2010 et lancé un plan de digitalisation en 2020. Nous disposions donc d’un historique de données sur la maintenance, mais il nous manquait une couche d’IA pour anticiper les pannes et donc réduire l’immobilisation de nos machines pour gagner des capacités de production », explique Anaïs Draud. 

Parallèlement à cet audit, les membres du comité de direction de l’entreprise ont été formés à l’IA, dans le cadre de leur séminaire annuel. Cette intervention de 3 heures a été dispensée par l’Université de Nantes, partenaire de DIVA. « Je voulais embarquer la direction de l’entreprise, car il me semblait important de ne pas porter le projet seule », avance Anaïs Draud. 

Il appartient désormais à Europe Snacks de choisir un outil d’IA à partir d’une présentation par Josselyn Touzeau des différents modèles existant sur le marché. « L’ensemble de la démarche, qui s’est déroulée sur six mois, devrait se conclure par l’achat d’une solution applicative en mode Saas, représentant un investissement inférieur à 100 000 euros et dont nous attendons des gains à court terme », conclut Anaïs Draud. 

A plus long terme, Europe Snacks souhaiterait travailler sur l’optimisation de ses recettes via l’IA, un sujet plus complexe qui nécessite d’engranger des données sur les matières premières.

Dans le cadre du programme DIVA, la PME nantaise MT Concept, qui développe des équipements industriels sur-mesure, utilise l’intelligence artificielle (IA) pour améliorer ses process de travail. Les gains de temps dégagés lui permettent de se concentrer sur des tâches à plus forte valeur ajoutée et exigeant du lien. 

« J’étais certain qu’il fallait s’emparer de l’IA qui va révolutionner l’entreprise dans les années à venir. Dans le monde industriel, nous y sommes sensibilisés et il faut y aller à fond. Pour autant, je ne savais pas trop comment aborder le sujet. C’est alors que j’ai eu connaissance du programme DIVA par l’intermédiaire du pôle EMC2 dont l’entreprise est adhérente », raconte Mickaël Tydou, dirigeant de MT Concept. Cette PME nantaise de 12 personnes pour un chiffre d’affaires de 3, 6 millions d’euros développe des équipements industriels (machines spéciales, postes de travail…) sur-mesure et clé en main. Sous la marque MT Brazing, elle a également lancé une activité de brasage pour les circuits frigorifiques dans le domaine HVAC (chauffage, ventilation et climatisation), en France et à l’international. 

Dans le cadre de DIVA, Josselyn Touzeau, chargé de projets transformation digitale chez EMC2, a accompagné MT Concept dans la réalisation d’un état des lieux de l’IA. Objectifs : recenser des cas d’usage et commencer à mettre en place un plan d’action. Les principaux cas d’usage identifiés portent sur l’automatisation de la prospection, du marketing, de l’animation des réseaux sociaux ou encore de la gestion de la donnée au niveau des projets. « L’idée générale est d’automatiser les tâches à faible valeur ajoutée. Nous avons, par exemple, développé des petits programmes qui nous permettent d’automatiser en grande partie le traitement des offres de prix fournisseurs, telles que l’usinage et la chaudronnerie. Auparavant, leurs réponses étaient dispersées sur des supports différents. Avec l’IA, nous pouvons voir très rapidement qui est le mieux placé en termes de prix et de délais. C’est simple à faire, mais cela fait gagner un temps que nous pouvons consacrer à discuter avec le fournisseur. Il n’est pas question de tout automatiser, mais de dégager du temps pour la relation humaine dans la chaîne de valeur », témoigne Mickaël Tydou.

Parallèlement, le dirigeant a suivi une formation de deux jours à l’Université de Nantes pour monter en compétence sur l’IA. Les salariés ont, pour leur part, été formés en interne. « Ces formations créent une émulation au sein de l’entreprise. Nous commençons par des petits cas d’usage à retour sur investissement rapide pour entretenir cette dynamique », commente Mickaël Tydou. 

Enfin, MT Concept est accompagné dans la réalisation d’un POC (Proof of concept) sur un sujet industriel par Capacités, filiale d’ingénierie et de valorisation de la recherche de Nantes Université. Ce POC, financé dans le cadre de DIVA, pourrait déboucher sur le dépôt d’un brevet. 

L’arrivée de ChatGPT a largement contribué à démocratiser le concept d’intelligence artificielle (IA). Pour autant, les entreprises peinent souvent à s’emparer du sujet. Pour répondre à cette problématique, le dispositif DIVA (Digital Innovation Value Accelerator) se propose de les accompagner dans leur transition digitale sur les thématiques de data et d’intelligence artificielle. 

Toutes les entreprises produisent des données. Comment les utiliser ? Pour quels cas d’usage ? Par où commencer ? Peut-être en se faisant accompagner par le programme DIVA (Digital Innovation Value Accelerator). Soutenu par la Région des Pays de la Loire et cofinancé par la Commission Européenne, ce dispositif labellisé EDIH (European Digital Innovation Hub) regroupe des acteurs experts en innovation pour accélérer les projets de transformation numérique des entreprises ligériennes. « Nous nous concentrons sur les thématiques de data et d’IA, avec une approche, non pas technologique, mais orientée besoins. Le but est d’identifier des effets de levier permettant aux entreprises de gagner en productivité et en compétitivité », précise Simon Boisserpe, responsable régional de l’EDIH DIVA, au sein d’Atlanpole qui coordonne le dispositif. Les entreprises (et les organisations) de moins de 3000 salariés et de tous secteurs sont éligibles à DIVA. 

Sensibilisation, diagnostic et accompagnement 

L’offre de services de DIVA s’articule autour de trois axes. A travers des conférences, des webinaires, des ateliers…, le dispositif a vocation à sensibiliser et acculturer les entreprises à l’IA et à l’utilisation des données, pour lever les freins, sans occulter les limites et points de vigilance (acceptabilité, conduite du changement…). Un diagnostic de maturité digitale permet ensuite d’identifier et de qualifier les besoins et problématiques de l’entreprise afin d’élaborer un plan d’actions sur-mesure. « Les cas d’usage sont multiples : performance commerciale, relation clients, assistance à planification, gestion des stocks, établissement de devis, contrôle qualité, programmation de robots… », énumère Josselyn Touzeau, chargé d’accompagnement à la transformation numérique au sein du pôle ECM2 qui copilote le dispositif DIVA. Vient ensuite la phase de déploiement, au cours de laquelle DIVA joue un rôle de facilitateur en mettant les entreprises en relation avec son réseau de partenaires experts, aussi bien pour des formations que pour la recherche de financements ou encore pour tester des solutions à travers des POC (Proof of concept) dont la moitié du coût est pris en charge par DIVA. « Nous menons des expérimentations courtes (3 à 4 mois), sur des cas d’usage bien identifiés pour permettre aux entreprises de se faire rapidement une idée de ce que l’IA et l’utilisation de la donnée peuvent leur rapporter en termes de résultats et de retour sur investissement », explique Simon Boisserpe. Depuis le lancement de DIVA fin 2022, 260 diagnostics, 17 programmes de formation et 25 POC ont été réalisés. « Le levier de l’IA et de la data est énorme. Les entreprises qui ne s’en empareront pas risquent de se faire dépasser par la concurrence », pointe Josselyn Touzeau. 

CONTACT DIVA
Simon BOISSERPE
Responsable régional EDIH DIVA
boisserpe@atlanpole.fr
06 67 45 96 54

…des initiatives innovantes, la dynamique French Fab, des dispositifs dédiés et des chiffres clés inspirants.

Accompagner les industriels des Pays de la Loire dans leur transformation est le leitmotiv de l’ensemble des acteurs du territoire pour les guider vers l’excellence industrielle.

Une initiative ambitieuse soutenue par la Région Pays de la Loire et orchestrée par Solutions&co, en collaboration avec les forces vives du territoire.

Créée en 1878, la société Lemer, installée à Carquefou, près de Nantes, est spécialisée dans la fonderie de plomb et d’alliages à bas point de fusion. Son accompagnement par le programme Se Fournir en Pays de la Loire lui a permis de rassurer ses clients sur la réalité de sa politique de sourcing local et de sécuriser ses achats.

L’histoire commence par une rencontre. A l’occasion de l’Assemblée Générale de Neopolia, Claire David, responsable des fonctions supports (achats, ERP, gestion des comptes clients clés) chez Fonderie Lemer est séduite par la présentation du programme Se Fournir en Pays de la Loire par l’équipe PwC* et Solutions&co : « j’ai trouvé intéressante la possibilité offerte à une PME comme la nôtre d’avoir accès, grâce au soutien financier de la Région, à des experts très qualifiés et connaissant bien les métiers de l’industrie. A partir de la liste de tous nos fournisseurs par typologie d’achats, ils ont réalisé une cartographie de nos achats et identifié des fournisseurs locaux. Cela nous a permis de répondre à plusieurs enjeux et demandes de nos clients », rapporte Claire David. 

En effet, Fonderie Lemer (60 salariés, 10 M€ de CA) intervient dans trois domaines d’activité stratégiques : la fabrication de plombs de pêche et boucles de plongée, avec pour client historique Decathlon ; la production de quilles pour bateaux de compétition et super yachts, avec pour principal client Beneteau et, enfin, des produits relatifs à la radioprotection, le nucléaire et l’industrie pour de grands donneurs d’ordre, tels que Chantiers de l’Atlantique, EDF, Naval Group ou encore Orano. 

L’entreprise achète auprès de deux affineurs français du plomb issu du recyclage des batteries automobiles. « Sur ce point, notre problématique n’était pas tant le sourcing local, que la validation de notre démarche par un cabinet extérieur à la légitimité reconnue. La référence PwC nous a permis de réassurer nos clients de rang 1 », expose Claire David. 

En revanche, le programme a permis d’identifier des fournisseurs locaux pour répondre à d’autres enjeux. Grâce au réseau de PwC, Fonderie Lemer a ainsi été mise en relation avec un fournisseur de zamak basé à Angers. La fabrication de lests de pêche à partir de ce matériau alternatif au plomb était une demande de Decathlon. C’est également à Angers que l’entreprise a trouvé une seconde source d’approvisionnement en composants pour des émerillons de pêche. « Nous avions déjà un fournisseur, mais il était un peu fragile. L’intervention de PwC nous a permis de sécuriser nos achats, tout en restant très local pour préserver notre agilité », analyse Claire David. 

Au total, Se Fournir en Pays de la Loire a permis à la PME de consolider ses savoir-faire industriels Made in France, récemment mis à l’honneur par la réalisation de 26 pièces d’ornementation en plomb pour la toiture de Notre-Dame de Paris. 

* Dans le cadre de Se fournir, La Région des Pays de la Loire a sélectionné via un Appel d’offres la société PwC pour opérer la brique Conseil Achat Local sur la période 2021-2023.

Faire évoluer votre stratégie d’achat et trouver les bons fournisseurs locaux ça ne se décrète pas ! Encore faut-il pouvoir…

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La société Lioravi fabrique des pâtes artisanales ultra fraîches et surgelées, exclusivement bio, dans son atelier de production à d’Ancenis (44). La TPE place le sourcing local au cœur de sa stratégie, une démarche qui fait écho à sa politique RSE et… au programme Se Fournir en Pays de la Loire !

Raviolis, lasagnes, spaghettis, gnocchis… Lioravi commercialise une large gamme de pâtes bio, ultra-fraîches et surgelées, à travers un réseau d’enseignes spécialisées, de collectivités, de supermarchés, de restaurants, d’épiceries fines… L’entreprise fabrique également des produits à façon, comme les pâtes asiatiques pour des restaurateurs japonais.

« Depuis notre création en 2013, nous élaborons chaque année des nouveaux produits avec la volonté de nous entourer de partenaires locaux, tant pour les matières premières que pour les équipements et services. Ce sourcing local fait sens : il minimise notre empreinte carbone et nous permet de contribuer à l’économie locale. De plus, cette proximité permet de mieux comprendre nos problématiques et contraintes respectives », explique Fabien Deuez, fondateur et dirigeant de Lioravi.

87 % des fournisseurs d’ingrédients de l’entreprise sont basés en France, dont 67 % dans les Pays de la Loire. « Nous travaillons avec trois minoteries situées en Loire-Atlantique, dans le Maine-et-Loire et en Ille-et-Vilaine. Nous avons ainsi utilisé 21 tonnes de farines de blé tendre régionales en 2023 et les volumes sont en croissance. Nous avons également sourcé un fromager en Mayenne pour nos pâtes farcies et une conserverie dans le Maine-et-Loire », illustre le dirigeant.

En 2023, Lioravi cherche à décliner sa gamme de produits ultra frais en produits surgelés pour lever le frein du temps de conservation et distribuer plus largement ses pâtes haut de gamme. De plus, un client sollicite l’entreprise pour un projet de surgélation de grande envergure portant sur 3 tonnes de pâtes par semaine. « Nous n’étions pas équipés et avions du mal à identifier les fournisseurs potentiels de solutions de surgélation. Grâce aux contacts que j’avais chez Solutions&co, j’ai eu connaissance du programme Se Fournir en Pays de la Loire et nous avons été mis en relation avec la société sarthoise CIMS. Nous avons élaboré un mini cahier des charges et ils nous ont fait une proposition chiffrée d’un équipement. J’ai apprécié le sérieux de leur étude bien que nous soyons une TPE », indique Fabien Deuez. L’investissement étant trop important au regard des volumes traités et du contexte financier de l’entreprise, Lioravi ne donne finalement pas suite à la proposition et achète deux petites cellules de surgélation : l’une auprès de la société Panem (79), l’autre auprès de la société ACFRI (91).

Le choix d’internaliser la surgélation, plutôt que la sous-traiter, permet de mieux gérer la qualité du produit et d’optimiser les coûts logistiques, dans un contexte où le développement de Lioravi est porté à 90 % par la gamme de produits surgelés.

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Chaque année, il se vend environ 180 millions de brosses à dents en France, dont 95 % sont importées. La start-up angevine Althode a fait un autre pari : elle mise sur des brosses à dents et autres accessoires de salle de bains zéro déchet et Made in France. Accompagnée par le programme Solutions Se fournir en Pays de la Loire, la jeune entreprise a pu élargir son sourcing de partenaires locaux, en adéquation avec sa démarche.

700 000, c’est le nombre de brosses à dents produites en 2023 par Althode dans son usine du Plessis Grammoire dans le Maine-et-Loire. Si la brosse à dents est son produit phare, la start-up angevine fabrique également d’autres accessoires pour la salle de bains (brosses à cheveux, peignes en bois, porte-savons, dentifrices naturels…), vendus sous la marque Apimani dans les réseaux bio et vrac et sous la marque ehop ! en grande distribution. Grâce à son outil de production, la jeune pousse (12 salariés, 1,5 M€ de CA), intervient également en sous-traitance pour des marques de cosmétique et des laboratoires. Produire des accessoires du quotidien responsables pour une salle de bains zéro déchets en privilégiant le Made in France, tel est l’engagement pris par Althode dans ses trois activités. « Il est dans notre ADN de chercher des fournisseurs au plus proche de chez nous. Mais nous avions des difficultés à trouver des partenaires sur la partie bois », souligne Thomas Jeanvret, codirigeant d’Althode aux côtés d’Alexis Godicheau.

C’est dans ce contexte que les dirigeants d’Althode rencontrent Jérémy Macé, développeur économique de Solution&Co et découvrent le dispositif Solutions Se fournir en Pays de la Loire. Celui-ci leur a permis de bénéficier pendant un mois d’un conseil en achat local, opéré par le cabinet PwC* et largement financé par la Région. A partir de la liste des fournisseurs établie par Althode, une cartographie de ses achats a été réalisée et sa dépendance vis- à-vis de ses fournisseurs évaluée ainsi que la dépendance de ses fournisseurs par rapport à l’entreprise. Enfin, de nouveaux fournisseurs ont été identifiés. « Le sourcing a été particulièrement pertinent en ce qui concerne les imprimeurs et les emboutisseurs. Nous n’avions pas réussi à identifier par nous-mêmes ces fournisseurs. Pour nous, les deux principaux bénéfices de ce programme sont le sourcing de nouveaux partenaires potentiels et la production de chiffres clés sur l’origine de nos achats que nous mettons en avant lorsque nous présentons Althode », souligne Thomas Jeanvret. 100 % des fournisseurs de la start-up sont implantés en Europe, 95 % en France et 40 % dans le Maine-et-Loire.

* Dans le cadre de Solutions Se fournir en pays de la Loire, La Région des Pays de la Loire a sélectionné, via un Appel d’offres, la société PwC pour opérer la brique Conseil Achat Local sur la période 2021-2023.

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Dans le cadre de son plan de croissance à cinq ans incluant la diversification de ses activités, la société Loire Impression, installée à Saumur dans le Maine-et-Loire, a entrepris de moderniser et de décarboner son outil de production. Elle a été soutenue sur l’ensemble du projet par le dispositif AMI Industrie du Futur de la Région des Pays de la Loire.

Créée en 1996 à Saumur (49), Loire Impression réalise tous travaux d’impression commerciale à partir d’une feuille (catalogues, brochures, plaquettes, plans…), en B to B exclusivement. Avec la volonté d’anticiper le rebond post-Covid, la PME familiale de 22 salariés pour un chiffre d’affaires de 2,3 M€ a lancé en 2021 un plan de croissance comportant trois aspects : la modernisation de l’outil industriel, le renforcement de l’écoconception et de la démarche RSE et la diversification de l’activité. « Nous allons nous lancer dans l’impression grand format sur des supports souples (bâches, vinyle, adhésif…) et rigides (cartons, portes…) pour accompagner nos clients dans leur communication commerciale et répondre à leurs besoins en signalétique, PLV… », indique Alexandre Leroy, dirigeant de Loire Impression.

Photo : Loire Impression – Alexandre Leroy, dirigeant dans ses tout nouveaux ateliers !

Une nouvelle usine équipée de robots

Ce plan de croissance passe, notamment, par une réorganisation industrielle dans le cadre d’un nouveau site à énergie positive, livré en juin 2024. En effet, après la réalisation d’un bilan carbone, le nouveau bâtiment a été équipé d’une centrale photovoltaïque, qui produira suffisamment d’électricité pour son autoconsommation. Le surplus sera réinjecté dans le réseau, fournissant à Loire Impression une source de revenu supplémentaire. Autre transformation majeure de l’outil de production : son automatisation et la robotisation de la fin de ligne (conditionnement des paquets). L’étude préalable a été réalisée par le Centre de Ressources Technologiques Proxinnov. Basé à La Roche-sur-Yon, il fédère la filière robotique industrielle française. « Les équipes de Proxinnov sont venues dans l’entreprise, ont étudié nos problématiques et proposé un ensemble de solutions répondant à nos points de blocage. Nous n’aurions jamais envisagé la robotisation sans leur aide », témoigne le dirigeant. L’ensemble de la démarche – études, tests, prototypage et déploiement – a été accompagné par le dispositif AMI Industrie du futur.

Soutien financier

Outre les conseils, le projet qui représente un investissement total de 4 millions d’euros, a été soutenu financièrement. Il a bénéficié au total de 450 000 € de prêts, sans garantie et assortis d’un différé de remboursement, complétés par 90 000 € de subventions, dont 70 000 € sur le volet déploiement. « Ces prêts ont un effet de levier important. L’engagement d’un acteur public comme la Région apporte un gage de confiance auprès des banquiers. Par ailleurs, Solutions&co a levé un frein psychologique en nous faisant comprendre que l’AMI Industrie du Futur pouvait accompagner une PME comme la nôtre. Sans leur soutien, nous ne l’aurions pas fait », soulinge Alexandre Leroy.

Le plan de croissance doit permettre à Loire Impression de tripler son chiffre d’affaires de 2021 en moins de 5 ans et de créer une dizaine d’emplois à Saumur.

Loire Impression en chiffres

. 22 salariés

. 2, 3 M€ de CA

. 4 M€ d’investissement

L’AMI Industrie du futur pour renforcer la compétitivité des entreprises industrielles des Pays de la Loire

Créé par la région des Pays de la Loire, l’AMI (Appel à Manifestation d’Intérêt) Industrie du futur est un dispositif qui a pour objectif de renforcer la compétitivité des PMI régionales par la transformation/modernisation de leur outil de production. Depuis 2023, il intègre également une dimension de transition écologique.

Conçu dans une logique de parcours, il comprend 3 phases :

• Diagnostic-Etude de faisabilité,
• Preuve du concept et expérimentation,
• Déploiement et intégration.

Depuis sa création en 2017, 350 entreprises industrielles ont été accompagnées par le dispositif (hors 2024).

Vous avez un projet, vous souhaitez vous renseigner sur ce dispositif d’aide : contacter le développeur économique de Solutions&co de votre secteur. Accompagnement 360° – Vos contacts – Solutions&Co Pays de la Loire (solutions-eco.fr)

Acteur majeur sur le marché du vérin hydraulique, la société SAH Leduc, installée à Ligné en Loire-Atlantique, a engagé la modernisation de son organisation et de ses outils industriels et logistiques. Elle est accompagnée dans la phase de déploiement opérationnel de ce projet par le dispositif AMI du futur de la Région des Pays de la Loire, sous la forme d’un prêt.

Chaque année, SAH Leduc conçoit et réalise 200 000 à 220 000 vérins hydrauliques pour la fabrication de machines, telles que des engins de construction et de manutention industrielles, des machines agricoles… L’entreprise, qui emploie 250 salariés pour un chiffre d’affaires d’environ 50 M€ en 2023, dispose de 33 000 m² d’usines couvertes, réparties sur deux sites :  Ligné et Les Touches, en Loire-Atlantique. Fondée en 1945 par Bernard Leduc et développée par son fils Joël Leduc, cette PME presque octogénaire a été reprise en 2021 par un le groupe industriel français Aria Industries, présidé par Pierre-Antoine Quigogne.

 Photo : SAH Leduc

Le projets PILS

A la suite de son rachat, l’entreprise dirigée par Hervé Jouannic a mené une étude sur son organisation, en plaçant les salariés au cœur de la démarche. Ces derniers ont, en effet, été consultés, via un questionnaire, pour identifier à partir des remontées du terrain ce qui fonctionnait et les pistes d’amélioration. Cette analyse a débouché, en juin 2022, sur le lancement et la présentation devant l’ensemble des collaborateurs du projet PILS, pour Projet Industriel Logistique SAH Leduc. Depuis, les salariés sont régulièrement tenus informés de son avancement.

Le projet PILS comporte plusieurs volets. Le premier concerne le regroupement de la production sur le seul site de Ligné, pour rationaliser l’outil industriel et diminuer l’empreinte énergétique. Par ailleurs, l’organisation de la production a été revue, passant d’un travail en lignes de fabrication à un rassemblement des métiers par pôles : usinage, soudage, peinture… « De cette façon, on privilégie la polyvalence des équipes et on regroupe les compétences au même endroit. Cela donne de la flexibilité », explique Hervé Jouannic. Parallèlement, l’outil industriel est modernisé avec l’achat de nouveaux équipements et la digitalisation des ateliers engagée pour éliminer le papier.

Un prêt dans le cadre de l’AMI Industrie du futur

Si SAH Leduc a financé les deux premières phases du projet (étude et test) avec ses propres ressources, elle est accompagnée aujourd’hui par le dispositif AMI Industrie du futur pour le déploiement opérationnel. L’entreprise avait, en effet, besoin d’un financement, notamment, pour investir dans une ligne de peinture. En plus de financements bancaires, elle a obtenu un prêt non affecté de 300 000 euros, assorti d’un différé d’amortissement du capital. « Ce soutien fort nous a permis de financer notre investissement, tout en accélérant sur la partie digitalisation. Le différé de deux ans est vraiment intéressant, car il permet de rembourser seulement quand on commence à bénéficier des fruits de l’investissement », souligne le dirigeant.

SAH Leduc en chiffres

. 250 salariés

. 50 M€ de CA en 2023

. 200 000 à 220 000 vérins hydrauliques produits chaque année

L’AMI Industrie du futur pour renforcer la compétitivité des entreprises industrielles des Pays de la Loire

Créé par la région des Pays de la Loire, l’AMI (Appel à Manifestation d’Intérêt) Industrie du futur est un dispositif qui a pour objectif de renforcer la compétitivité des PMI régionales par la transformation/modernisation de leur outil de production. Depuis 2023, il intègre également une dimension de transition écologique.

Conçu dans une logique de parcours, il comprend 3 phases :

• Diagnostic-Etude de faisabilité,
• Preuve du concept et expérimentation,
• Déploiement et intégration.

Depuis sa création en 2017, 350 entreprises industrielles ont été accompagnées par le dispositif (hors 2024).

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Equipementier et sous-traitant de l’automobile et de l’industrie, l’entreprise SIA Industrie, implantée dans la Sarthe, connaît une forte croissance. Pour y faire face, elle a lancé un projet d’automatisation de ses lignes de production avec, notamment, l’intégration d’un robot laser. Le dispositif AMI Industrie du futur de la Région des Pays de la Loire soutient la PME dans cette démarche.

Créée à l’origine en 1829 en tant que conserverie, basée à la Suze-sur-Sarthe, SIA Industrie développe et produit des équipements intérieurs, carrosseries et pièces plastiques pour les véhicules et d’autres secteurs de l’industrie. L’entreprise, dont l’actionnaire est depuis 2022 le groupe plasturgiste français Well-In-Plast, a ainsi développé des savoir-faire en matière de thermoformage (produits de carrosserie, habillage intérieur, vitrage), de thermocompression (pièces pour l’habillage intérieur et composites thermoplastiques) et de sellerie-garnissage (couchettes, éléments d’habillage et capotes). La PME, qui emploie 94 salariés, a réalisé en 2023 un chiffre d’affaires historique de 26 M€. Cette performance repose sur une conjoncture porteuse pour le marché des poids lourds et une diversification de ses activités sur le segment des véhicules de loisirs (camping-cars…).

Image : SIA Industrie

Productivité, sécurité, optimisation

« Quand j’ai pris la direction du site en mai 2023, ma première mission a été de mener une étude capacitaire pour voir si nos moyens industriels permettaient de répondre à la hausse du carnet de commandes. J’ai détecté qu’avec la croissance des volumes, nous allions devoir investir rapidement pour répondre à la demande des clients. Dans ce contexte, j’ai d’abord rencontré le développeur économique de la communauté de communes Val de Sarthe. Il m’a mis en relation avec Christophe Lecourt, développeur économique de Solutions&co dans la Sarthe qui m’a informé de la possibilité d’être accompagné par le dispositif Industrie du Futur en m’orientant vers la Direction de l’Entreprise et de l’innovation de la Région. Ce réseau de développeurs économiques a bien fonctionné », raconte Éric Mauboussin, qui a pris la direction de l’usine SIA Industrie après avoir travaillé une vingtaine d’années dans un groupe automobile.

Dans le cadre de ce dispositif, SIA Industrie a été accompagné par le prestataire Actemium pour étudier, valider et déployer les solutions permettant de relever le défi de la croissance des volumes. La réponse est apparue sous la forme d’une modernisation du parc machine et de la robotisation d’une partie de la production, incluant notamment la mise en place sur trois ans, de deux robots de découpe laser. « En mettant en flux les thermoformeuses et l’usinage, cet équipement présente plusieurs avantages. Il nous synchronise avec les clients, il réduit les stocks de produits semi-finis, compacte ainsi la surface de production nécessaire et réduit les besoins en fonds de roulement. Moins énergivore qu’un centre d’usinage 5 axes classique, il optimise la consommation d’électricité. En évitant aux opérateurs d’utiliser une scie verticale, il améliore la sécurité. Au total, notre outil de production est plus moderne, plus rapide et nous permet de mieux répondre aux besoins de nos clients », énumère le dirigeant.

Un dispositif au service du « Made in France »

De la phase de diagnostic, à l’expérimentation et jusqu’à l’installation de la cellule robotisée pendant la période estivale d’arrêt de l’usine, la PME a été accompagnée par le dispositif AMI du futur, tant dans sa dimension conseil que financière. SIA Industrie a ainsi été aidée par la Région à travers une subvention de 23 000 € pour la phase de diagnostic et d’étude de faisabilité, d’un prêt à taux zéro de 50 000 € pour financer la phase d’intégration et de test et d’un prêt de 600 000 € au taux de 2,3%, assorti d’un différé d’amortissement, pour la phase de déploiement opérationnel.

« Je remercie la Région des Pays de la Loire pour son soutien à l’industrie française. Le dispositif AMI Industrie du Futur permet à une PME de s’emparer d’une technologie pour créer des emplois, gagner en compétitivité et pérenniser son développement », conclut Éric Mauboussin.

Cet investissement de 3 M€ doit permettre d’augmenter les capacités de production de SIA Industrie d’au moins 25% pour le thermoformage et 40% pour l’usinage.

SIA Industrie en chiffres

. 94 salariés

. 26 M€ de CA en 2023

. 3 M€ d’investissement

L’AMI Industrie du futur pour renforcer la compétitivité des entreprises industrielles des Pays de la Loire

Créé par la région des Pays de la Loire, l’AMI (Appel à Manifestation d’Intérêt) Industrie du futur est un dispositif qui a pour objectif de renforcer la compétitivité des PMI régionales par la transformation/modernisation de leur outil de production. Depuis 2023, il intègre également une dimension de transition écologique.

Conçu dans une logique de parcours, il comprend 3 phases :

• Diagnostic-Etude de faisabilité,
• Preuve du concept et expérimentation,
• Déploiement et intégration.

Depuis sa création en 2017, 350 entreprises industrielles ont été accompagnées par le dispositif (hors 2024).

Vous avez un projet, vous souhaitez vous renseigner sur ce dispositif d’aide : contacter le développeur économique de Solutions&co de votre secteur. Accompagnement 360° – Vos contacts – Solutions&Co Pays de la Loire (solutions-eco.fr)

Nouvelle thématique d’exploration, nouvelle délégation d’industriels ligériens, VivaTech* revient en juin pour une nouvelle édition.

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