Europe Snacks déploie des solutions de maintenance prédictive
L’ETI vendéenne Europe Snacks, accompagnée par DIVA, s’apprête à déployer des solutions de maintenance prédictive faisant appel à l’intelligence artificielle pour réduire le taux de panne de ses équipements. Objectif : augmenter les capacités de production sur un marché des biscuits apéritifs salés qui connaît une croissance soutenue.
Tuiles, crackers, chips… Difficile de passer à côté des produits d’Europe Snacks à l’heure de l’apéritif. L’ETI vendéenne (2 200 salariés dont 600 en France, 700 M€ de CA dont 200 M€ en France) est l’un des leaders européens du snack salé sous marque distributeur (MDD). Elle a presque décuplé de taille en une décennie profitant de la croissance soutenue de son marché. Impératif donc pour ses quatre usines françaises implantées dans les Pays de la Loire (trois en Vendée, une dans le Maine-et-Loire) de fonctionner à pleines capacités. Une problématique à laquelle l’exploitation des données par l’intelligence artificielle (IA) peut apporter des éléments de réponse. « En 2024, j’ai participé à la mission d’exploration sur l’IA au salon Vivatech, organisé par Solutions&co. Puis, dans le cadre de Ligeriaa, une association des entreprises alimentaires de la Région, j’ai assisté à une présentation sur l’IA par Simon Boisserpe, pilote de DIVA dans les Pays de la Loire. C’est ainsi que j’ai découvert le dispositif », raconte Anaïs Draud, directrice financière et informatique d’Europe Snacks France.
L’accompagnement proposé par DIVA a commencé par l’évaluation de la maturité digitale de l’entreprise, avec l’aide de Josselyn Touzeau, chargé de projets transformation digitale chez EMC2. Cette phase a impliqué les responsables des différents services d’Europe Snacks pour identifier les enjeux prioritaires. « Nous avions intégré un logiciel de gestion de maintenance assistée par ordinateur (GMAO) en 2010 et lancé un plan de digitalisation en 2020. Nous disposions donc d’un historique de données sur la maintenance, mais il nous manquait une couche d’IA pour anticiper les pannes et donc réduire l’immobilisation de nos machines pour gagner des capacités de production », explique Anaïs Draud.
Parallèlement à cet audit, les membres du comité de direction de l’entreprise ont été formés à l’IA, dans le cadre de leur séminaire annuel. Cette intervention de 3 heures a été dispensée par l’Université de Nantes, partenaire de DIVA. « Je voulais embarquer la direction de l’entreprise, car il me semblait important de ne pas porter le projet seule », avance Anaïs Draud.
Il appartient désormais à Europe Snacks de choisir un outil d’IA à partir d’une présentation par Josselyn Touzeau des différents modèles existant sur le marché. « L’ensemble de la démarche, qui s’est déroulée sur six mois, devrait se conclure par l’achat d’une solution applicative en mode Saas, représentant un investissement inférieur à 100 000 euros et dont nous attendons des gains à court terme », conclut Anaïs Draud.
A plus long terme, Europe Snacks souhaiterait travailler sur l’optimisation de ses recettes via l’IA, un sujet plus complexe qui nécessite d’engranger des données sur les matières premières.
