Capacités : des solutions IA et DATA concrètes pour tous les industriels

Capacités n’est pas une société d’ingénierie comme les autres. En tant que filiale de valorisation de la recherche de Nantes Université, elle a accès à un monde de connaissances, de technologies, de compétences, d’expertises incroyablement riche. Une force exceptionnelle qui donne aux équipes de Capacités une vision 360 et une approche très transversale, dirigées avant tout par les besoins de leurs clients, notamment industriels. À l’heure où la digitalisation des industries est devenue un levier essentiel de leur compétitivité, comment Capacités les accompagne sur ce sujet clé ? Nous avons fait le tour de la question avec 2 experts de Capacités : Clément Proust, Responsable de l’équipe Data et IA (Intelligence Artificielle) et David Derouet, Directeur du Développement de la société.

Vous vous définissez comme des « faiseurs » chez Capacités : pouvez-vous nous expliquer ?

David Derouet : Cela exprime tout simplement notre différence. Chez Capacités, nous évoluons dans des univers complexes, où la recherche et l’innovation sont nos richesses, mais nous apportons pourtant des solutions très concrètes à nos clients. Nous partons toujours de leurs besoins pour ensuite définir la meilleure stratégie, la réponse la plus efficace, avec des obligations de résultats, dans des délais et des budgets convenus en amont… comme toute entreprise.

Clément Proust : Exactement ! Et notre pluridisciplinarité, le fait que nous maitrisions beaucoup d’expertises différentes, dans de nombreux domaines d’’applications métiers nous permet de proposer les meilleures combinaisons possibles à nos clients. C’est particulièrement vrai dans mon domaine. Derrière les termes Data et IA, très populaires aujourd’hui, il y a un nombre impressionnant de technologies que nous avons la chance de maîtriser avec mon équipe : machine learning, deep learning, chat bot, IA générative, modèles statistiques et prédictifs … Nous proposons celles qui sont les plus adaptées pour répondre aux problématiques de nos clients. Avec une particularité : nous pensons constamment « produit fini », « démonstrateur », à comment nous pourrons, à court ou moyen terme, industrialiser et exploiter la solution préconisée. La notion de faiseurs nous définit donc très bien.

Comment s’organisent les compétences au sein de votre équipe IA et Data ?

Clément : Nous sommes 7 ingénieurs et nous travaillons autour de 3 expertises principales. La première est centrée sur la Data, cette matière précieuse sans laquelle l’IA ne pourrait exister ! Nos ingénieurs dédiés proposent des solutions pour la détecter, l’isoler, la récupérer de façon automatique, la rendre exploitable de façon fiable, la valoriser… Il y a ensuite tout le pôle IA, un domaine très large où nous pouvons travailler sur de la maintenance prédictive, de la reconnaissance d’objets, de l’automatisation, de la recommandation d’algorithmes… La troisième concerne toute la partie développement logiciel : en d’autres termes comment rendre les données manipulables, visibles, via des interfaces web ou mobiles, comment les connecter aux systèmes informatiques, aux process de nos clients…

Concrètement, pouvez-vous illustrer des solutions à forte valeur ajoutée mises en place pour des industriels ?

Clément : Bien sûr, il y a de nombreux cas d’usages ! Prenons un industriel qui, par ses process, a fixé le remplacement d’un outil au bout de 500 utilisations. Par la mise en place d’une technologie de reconnaissance d’image couplée à de l’analyse de données agrémentée d’une couche d’IA, on va prédire très finement à quel moment il doit véritablement être changé. Peut-être que c’est seulement au bout de 800 fois et dans ces cas-là, on aura fait gagner 300 utilisations supplémentaires à notre client ou peut-être qu’en réalité, c’est au bout de 300 usages et là on lui évitera de la non-qualité !

Autre champ d’application : le traitement et le croisement de données pour des commandes entrantes avec des codes différents, des historiques différents… on peut automatiser tout cela pour faire gagner du temps aux équipes et faire qu’elles se concentrent sur des tâches à plus forte valeur ajoutée. L’IA offre beaucoup de solutions très concrètes pour des problématiques de classement, de détection, qui sont souvent très consommatrices de temps et donc d’argent.

Est-ce que tout type d’industriel peut faire appel aux services de Capacités en matière de digitalisation ?

David : Nous pouvons proposer des solutions autant aux PME qu’à de grands groupes, que ce soit en France mais aussi au-delà de nos frontières. Seule la nature de l’accompagnement diffère. Les grands groupes ont souvent des problématiques déjà très identifiées : Ils font appel à nous quand ils font face à une complexité particulière qui nécessite des expertises pointues qu’ils n’ont pas en interne… Nous collaborons alors étroitement avec les équipes R&D.

Les PME ont souvent besoin d’un accompagnement plus global, nous sommes souvent dans une posture d’assistance à maîtrise d’ouvrage. Les questionnements sont plus globaux : comment gagner du temps, de la productivité, en qualité… Nous cherchons la solution la plus ROIste possible, là où un acteur qui propose des solutions « sur étagères » aura logiquement tendance à préconiser ce qu’il a à offrir. Nous accompagnons les PME en amont pour « dérisquer », corriger, voire préparer le cahier des charges pour sélectionner des intégrateurs de solutions. Dans d’autres cas, nous sommes même considérés comme un service R&D externalisé !

Si la transformation digitale des usines et de leurs process est une priorité, cela peut faire peur aux industriels. Que leur diriez-vous pour les inciter à accélérer dans cette voie ?

Clément : J’ai pu échanger avec de nombreuses entreprises qui s’intéressent de plus en plus à ce sujet, notamment à celui de l’IA. C’est lié à la vulgarisation qui en est faite dans les médias, qui la rend plus explicable… mais pas moins facile à mettre en place. Il y a de vrais écarts de maturité technologique dans nos PME, qui savent néanmoins pour la plupart qu’elles doivent prendre le train en marche. Certaines ne recueillent encore aucune donnée, ce qui est la base pour se lancer dans cette transformation. Mais quelle que soit l’étape à laquelle elles sont rendues, nous pouvons les accompagner pour gagner en compétitivité.

David : Et pour les inciter à s’engager dans cette voie et à profiter de toutes ces technologies, je leur dirais tout simplement qu’elles leur feront gagner du temps, de l’argent et de la qualité de vie au travail !

D’autant plus qu’il existe aujourd’hui une panoplie d’aides et d’accompagnement sur le sujet. Nous avons la chance notamment en Pays de la Loire de fonctionner en écosystème, de savoir travailler entre acteurs et d’orienter nos clients pour qu’ils bénéficient des bons soutiens, aux bons moments.

Justement, DIVA, l’accélérateur pour l’usage des données et de l’IA en Pays de la Loire a été conçu pour faire progresser la transformation digitale des TPE/PME. Quel est le rôle de Capacités dans ce consortium d’experts ?

David : DIVA est l’interlocuteur de référence pour les TPE/PME qui souhaitent accélérer en la matière et ce hub illustre bien la force des réseaux en Pays de la Loire. Aux côtés d’acteurs comme Atlanpole, EMC2 mais aussi Solutions&co, ADN Ouest et plein d’autres, Capacités apporte sa propre expertise, dans un cadre périmètré et clair. À notre place de « faiseurs » !

Clément : Oui et très concrètement, dans DIVA, notre apport se situe au niveau du prototype. Les projets d’IA ne se mettent pas en place d’un seul coup. On qualifie, petit à petit, on audite on étudie les données… pour ensuite faire ce qu’on appelle un POC (Proof of Concept, ndlr) : pour faire simple, on prend un petit périmètre de données, que l’on applique sur un petit champ d’application et on observe si la solution fonctionne et si elle peut être généralisée. DIVA offre aux PME de financer ce POC à hauteur de 50 %.

David : C’est une illustration concrète du soutien que nous évoquions précédemment. C’est le bon moment pour tous les industriels qui souhaitent investir pour accélérer leur transformation digitale.